On a enfin trouvé un maïs qui résiste à tous les types d’insectes, de virus et de champignons.
Après deux saisons de tests, c’est officiel. Syngenta a réussi à mettre au point un type de Maïs
totalement inattaquable par les insectes. La pyrale, traditionnel papillon prédateur du Maïs
dont la chenille cause des ravages depuis toujours, a enfin trouvé plus fort qu’elle!
C’est grâce aux efforts des chercheurs de Syngenta et des principaux acteurs du secteur que cet exploit a pu être accompli.
Bien évidemment, les opposants conspiro-régressionnistes, qui se comptent parmi les rangs de la communauté bio, restent persuadés que les semences anciennes seraient meilleures, probablement parce qu’elles sont “anciennes”…
Laissons donc la parole à Mickael T. MACK,PDG de Syngenta qui rappelons le emploie plus de 25000 collaborateurs dans plus de 90 pays, autant de personnes qui ont fait de leur vie une lutte pour la sécurité alimentaire sur la planète.
“Aujourd’hui pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le végétal l’emporte sur l’animal.
Depuis la nuit des temps, le végétal s’est toujours trouvé exposé aux attaques de parasites. Chacune des deux parties rivalisant d’ingéniosité pour l’emporter, temporairement avant que l’autre ne développe une nouvelle résistance, un nouvel outil pour se défendre dans une lutte sans fin, du moins jusqu’à aujourd’hui.
Mais loin d’être une victoire individuelle, je tiens à saluer les efforts collectifs de nos partenaires engagés depuis les années soixante dans les biosciences pour faire en sorte qu’un jour nous triomphions des règles que la nature imparfaite avait édicté depuis les origines.Aujourd’hui c’est le triomphe de la culture sur la nature, de la science et de l’intelligence sur le vivant. Je rendrai donc hommage aux fondation Rockefeller et Ford, via le CGIAR, à Dupont High breed, à Monsanto et à la fondation Bill et Melinda Gates qui par leur courage et leur ténacité ont fait de ce rêve une réalité.
La production d’un maïs sans parasite connu, qui pousse même dans les conditions d’aridité les plus extrêmes, surpassant ses ancêtres développés par les agriculteurs d’Amérique Centrale et notamment du Mexique qui ont eu un rôle certes mineur mais non-négligeable dans ce résultat.Maintenant débute un nouveau challenge pour nos équipes: « Comment rendre comestible ce maïs pour l’espèce humaine et pour les animaux, sans perdre les avantages liés à l’immunité contre les insectes!
Nous envisageons déjà de développer différents goûts appréciés des consommateurs, chocolat, vanille, café, caramel, fraise et bien évidemment Coca!À l’heure actuelle nous pouvons déjà utiliser le composé issu de notre maïs pour la fabrication de filaments à destination des imprimantes 3D, pour tous les usages non-alimentaire et non-vestimentaire (ndlr : le composé restant irritant pour la peau).
Une réussite donc pour la science agro-industrielle qui laisse présager des jours meilleurs, protégés des attaques de Mère Nature, si bien évidemment les épis devenaient mangeables!
Bonne chances à nos chers pionniers de la technologie agro-industrielle!