C’est avec un grand soulagement que les députés de la majorité ont accueilli l’initiative Anti-Jihad du premier ministre Valls.
Un bol d’air frais après l’échec du PS aux municipales et aux européennes, qui ne savait plus vraiment sur quel pied danser pour conserver son influence sur les populations d’origine immigrée, historiquement tournées vers le parti socialiste après le succès du détournement de la marche des beurs par l’ex-team de vainqueurs de SOS Racisme.

« C’est un peu dommage d’en arriver là, mais on a grillé toutes nos cartouches… Entre Drey qui, au moins, aura eu ses Rolex avant 50ans, Malek Boutih qui s’essaye au MuayThaï sur ses administrés et Harlem Désir qui n’a jamais aussi mal porté son nom, on ne savait plus trop comment s’en sortir, nous a confié Jean-Christophe Cambadélis.

Au lendemain des municipales l’idée aurait, fait rare, émergé de François Hollande lui-même. Le président se serait inspiré de son voyage aux États-Unis pour proposer d’appliquer la doctrine dite de « l’ennemi intérieur” pour gérer une population de plus en plus autonome intellectuellement, dont on craint après les derniers mouvements citoyens et les dernières élections, qu’elle puisse passer aux actes. 

“Ah c’est moins fun que Touche pas à mon Pote, mais là, avec le travail de sape de la clique à Soral et Dieudonné, il fallait faire quelque chose. Au moins, on est sûr du résultat, c’est du Made in America et ça a fait ses preuves,

déclarait Alain Bauer, conseiller  spécial du Ministre de l’Intérieur et grand ami du Premier Valls.

“On est dans les starting blocks! Au niveau législatif, les lois Perben 1 et 2 ont bien préparé le terrain, et au niveau opérationnel, on a déjà fait une répétition générale avec l’affaire Coupat, donc les gars connaissent la marche à suivre. On avait d’ailleurs constaté à ce moment là que le public n’avait pas mouffeté, même si on y était allé un peu fort…

Se souvient le criminologue français et ancien Grand Maître du Grand Orient de France.

Affaire à suivre donc, pour un plan qui semble arriver au bon moment entre les bonnes mains.