Après les évènements de Maïdan, le titre Lockheed Martin décolle aujourd’hui à WallStreet! Le lobbying intensif du leader de l’armement Américain, avec l’active collaboration de l’International Republican Institute via son président, le sénateur John MacCain, semble enfin porter ses fruits en Ukraine.
Après les manoeuvres déloyales des diplomates du ministre des affaires étrangères russe Sergeï Lavrov pour déminer le terrain, les « Nouveaux-Nationalistes » de Maïdan semblent enfin maîtriser la situation. Il aura fallu pour cela compléter leur formation en Pologne voisine pour un coût qui reste raisonnable, même si les formateurs Israéliens ne figurent pas parmi les moins chers du marché…
Les analystes, qui viennent de faire passer leur note de ABB à AAB, restent très optimistes sur le développement de la crise et tablent sur un dénouement proche, avec à la clé, un conflit de moyenne ampleur, voire pour les plus optimistes, une élévation au statut de Nouvelle Guerre Froide, mais il ne faut pas se réjouir trop vite!
« Il ne faut pas vendre la peau de l’ours » comme aurait déclaré le Ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius.
Lockheed Martin tire également dans son sillage Chevron et Halliburton qui espèrent bien profiter du conflit pour promouvoir le fracking auprès d’une population qu’ils espèrent plus conciliante en accord avec le deal signé en novembre dernier.
Effondrement en revanche du titre EADS à Francfort, qui semble pâtir des dernières déclarations de la secrétaire d’état adjointe Américaine Victoria Nuland et de son désormais célèbre « Fuck the EU! » EADS qui voit ainsi s’éloigner des perspectives de développement conséquentes, sur un marché pourtant à sa porte.
Tom Enders, patron d’EADS n’est d’ailleurs pas resté sans réagir et a plaidé aujourd’hui pour un renforcement des moyens de supporter la démocratie aux portes de l’Union, auprès de Catherine Ashton qui n’était pas disponible pour commenter.