L’ex pro-consul de Yougoslavie s’est défendu contre des accusations liées au trafic d’organes qui aurait eu lieu sous son mandat.
Le précurseur du secteur humanitaire a expliqué que le trafic s’était fait dans des conditions irréprochables et qu’il n’était pas responsable des infections post-opératoire dont de nombreux greffés seraient décédés (bien évidemment leur nombre reste difficile à évaluer…).
« J’avais confié à M. Dihler, spécialisé dans le transport d’objets précieux et ami de Christine de longue date, le soin de transférer les organes dans les meilleures conditions.
Mon prédécesseur américain avait essayé avec la mafia albanaise et la moitié des colis avait fini en Méchoui…alors qu’on ne vienne pas me les briser.”
M. Dihler,c’est toutefois élevé contre les propos de M.Kouchner et affirme n’avoir jamais été informé du contenu des colis qu’on lui confiait.
“Cela ne me regardait pas, mes clients apprécient ma discrétion et, par éthique, je n’ai jamais cherché à savoir ce que ces colis contenaient. Ma mission était d’acheminer les colis au mieux dans un contexte pas toujours serein et je crois avoir accompli cette tâche en respectant les plus haut standards du secteur”.
Une explication qui ne satisfait pas les proches des défunts à qui l’on avait promis une prestation exemplaire, à un tarif qui ne l’était pas moins.
Si pour ces malheureux, il est trop tard, on peut espérer qu’on en tirera les leçons qui s’imposent pour les prochains conflits.