Ces par ces mots lourds de sens, que le ministre des affaires étrangères a réagi à la nouvelle de l’attentat de Djibouti qui aurait faire 3 morts et 15 blessés. On sentait le désarroi ce soir dans la voix de Laurent Fabius qui a été pris totalement par surprise par un évènement que personne n’aurait planifié.
Après avoir consulté les services secrets américains, israéliens, britanniques, pakistanais et italiens, le quai d’Orsay a fait part de son incompréhension quant à l’origine de cet attentat.
“Bien que nous tentions autant que possible d’infiltrer et de contrôler les mouvements terroristes mondiaux, il est triste de constater ce soir que nous avons échoués et que certains de ces groupes prennent des initiatives sans nous consulter. Je pense qu’il est temps de revoir nos positions et d’élargir notre couverture des mouvements que nous avons nous-même formés mais qui semblent vouloir prendre leur autonomie au service d’idéologies qui ne sont pas les nôtres”.
Certains dénoncent le laxisme induit par le rapprochement des différents services de contre-espionnage qui se serait fait aux dépends de la qualité du déploiement opérationnel.
À l’heure de la publication de cet article, les relations publiques du ministère cherchaient encore quelle orientation donner à cette nouvelle pour qu’elle s’inscrive dans la ligne initiée par le gouvernement lors de l’attaque de la Lybie et confirmée par les opérations au Mali.
Certains verraient en l’attentat de Djibouti une réaction directe aux coupes budgétaires du gouvernement et à une mauvaise coordination entre les forces de l’OTAN qui chercheraient à battre trop de fers en même temps.
Bernard Squarcini, spécialiste de la stratégie de la tension et ancien directeur des services du renseignement intérieur et de coté, commentait ce soir en ces termes “Je les avais prévenu que ça allait être le bordel. La tension ça se gère en égrenant les attentats de manière pro-gre-ssive, étalée dans le temps. Là, le risque avec la multiplication des attentats est que les gens risquent de s’y habituer et de ne plus y faire attention. Le contrôle sur la population et la consommation risque de s’en ressentir fortement. Il est temps de revoir notre stratégie!”
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